Avec le temps, nous avions réussi à nous défaire de cette addiction à l'internet, de ce besoin de connection permanent. Les tuyaux ayant aussi grossi, nous avons fini par être rassasier de bande passante et de surf... ou encore d'échange et de collaboration.
Avec les années, nous avons eu aussi moins de temps à consacrer à la communauté et donc finalement, moins de temps à passer en ligne... Mais les outils sont aujourd'hui plus fourni par la communauté, les modèles sont redevenus des modèles traditionnels de l'économie d'avant l'Internet. Et ce n'est plus la communauté qui met des solutions à disposition, elle met tout juste en place des principes et des idées...
Et bien vite des investisseurs arrivent à appliquer des modèles économiques sur ces idées et produisent des applications qui nous rendent de plus en plus dépendant de nouveaux modes de fonctionnement. De nouveux services qui remplacent les usages et les habitudes que l'on a pu avoir depuis des années.
Ainsi, au lieu de disposer de sa messagerie sur son poste, j'ai maintenant des comptes GMail, je consulte et je stocke mes mails partout et nulle part. Je suis capable avec une ligne Internet de me connecter de suivre ce que je faisais et cela sans logiciel... Uniquement, avec un accès sur le service. Même maladie pour mes images... encore quelques mois auparavant, je cherchais des solutions de stockage de classement de mise en ligne, et maintenant Flickr et PicasaWebAlbum me permettent de mettre en ligne, de conserver, de classer, de partager et même de produire des impresssions...
Je ne garde plus mes sources au contraire, je suis en train de délocaliser mes informations... de la même façon que l'on aura délocalisé la fabrication ... Enorme parallèle qui prouvent que les principes de la Net Economie n'ont pas tenu longtemps... et que l'on est vite revenu sur des modèles que les analystes et les investisseurs connaissent et maitrisent...
Je suis délocalisé... je vis en ligne...
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