09 septembre, 2005

Une ballade dans l'imaginaire...

A quoi fait on la différence entre les hommes et les animaux : les hommes savent rêver !

Ils savent même partager leurs rêves et leurs abstractions, loin de la matérialité de l'instant et des objets, ils sont capable de projection. De leur propre projection, et cela rapidement.

Inné ou acquis, je dirais que l'acquis n'a pas le temps de rentrer en ligne de compte dans ce processus, il est même plus profond que cela puisque il n'a pas encore conscience de sa matérialité ...

La ballade devient ainsi un référentiel, une façon de se déplacer de se positionner dans le temps et dans l'espace ...

La BD est alors une projection de cette balade, une matérialisation comme d'autres. Il se propose de donner un corp et un cadre à l'imaginaire. Il devient le support de nos rêves, le support de nos craintes et de nos peurs...

Il est à la fois le receptacle et le mirroir de nos aspirations mais c'est aussi la référence de nos mauvais aspects... Positif et négatif ... La BD prend alors une dimension que les autres moyens d'expression ne peuvent pas prendre, elle est à la fois dans l'instant et dans le temps : dans l'instant de l'appréhension de l'image mais dans le temps de la compréhension de la narration. Un intermédiaire qui figure et permet de projeter ...

Une aventure en quelques pages... un rêve, un instant ...

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