18 septembre, 2006

Pourquoi j'aime la bande dessinée ?

Voilà, une bonne question que je ne me posais pas et qui vient, cette nuit de me sauter aux yeux !

Comment un matin, je me suis réveillé en achetant le Troisième Testament, et comment j'ai commencé à fréquenter des lieux de perdition, pour le porte monnaie : les librairies.

Car finalement, malgré l'enfance et des relations avec la bande dessinée très traditionnelles, Astérix, les bibliothèques, quelques classiques et puis voilà, quelque chose de somme toute simple et que tous les enfants doivent rencontrer, de façon plus ou moins poussé. Et mi 2000, les premier album s'entasse dans la librairie de façon incidieuse. "J'ai lu ça ..." - "T'as vu le dessin, ça le fait..."

Premiers goûts, premières affinités, premières critiques. D'abord très humble : j'aime bien ces couleurs, j'aime bien ce dessin... Compliqué de comprendre à cette époque la narration, le découpage, des graphimes un peu moins "rond"... mais petit à petit, on trouve des points de recontre. Petit à petit, on entend les dessins qui chantent !

On commence par acheter une série, et on fait les premières listes... Il faut construire un fond classique avec les albums que l'on se doit d'avoir : Loisel, Alice, Jacobs, Uderzo, Marini, Vatine, dans le désordre... C'est à ce point que le libraire sourit et que la carte bleu chauffe, il faut acheter et lire, lire et encore lire... On change ensuite, Larcenet, Sfar... mais aussi des choses plus légère, Tarquin, Mourier et puis on apprend, on comprend... et on rencontre des gens formidable : Moreno, Mitric, Defali... et tellement d'autres.

Des jeunes ceux de notre génération, des jeunes auteurs qui galèrent, des anciens établis mais qui restent des gens fabuleux : Dany, Philippe Francq, Jean-Pierre Gibrat, Job, Derib et tellement d'autres. On pense BD, et puis un matin, on se réveille avec non plus quelques albums dans la bibliothèque mais une collection, un vrai rayonnage de d'albums, des préférences, des pièces comme les collectionneurs disent. On apprend à parler "BDM", on aime parler de l'à coté de la bande dessinée, on prend la route d'Angoulême, tous les ans fin Janvier, on prend la route des festivals de façon régulière...

On fait des blogs, on met en ligne des images et des photos... Et pourtant ! et pourtant, est ce que l'on reste fan, est ce que l'on continue à lire des albums, est ce que l'on continue à profiter : oui, oui et encore oui !

Aucun commentaire: