15 septembre, 2006

Quand une journée est trop longue, ...

Illusions, imagination, images, imaginaire...

Quand une journée est trop longue, elle finit par parler, par se raconter, se déformer... Elle laisse entrevoir des possibilités, des alternatives. A la différence d'un inexorable couché de soleil, à la différence de ces matins radieux, il laisse entrevoir un chemin, une route... parfois rocailleuse, mais tellement plus agréable à suivre...

Quand la journée est trop longue, la fatigue prend la place de la réflexion, les esprits deviennent chagrins et finalement, rien ne reste dans ces chemins. Le sentier est alors, plus compliqué, plus rude, mais il n'en est que plus passionnant de suivre ces chemins.

Quand la journée est trop longue, la nuit nous rattrape, le jour est encore loin, quand perdu dans la nuit, les espoirs et les illusions se sont envolées... Il ne reste rien, alors même l'imagination fini par disparaître avec les dernières lueurs de la Lune... Le soleil ne veut pas encore éclairé ces utopies...

Quand la journée est trop longue, c'est le tour des mots de remplacer les actes. Les crayons courent sur le papier, les mots se forment et malgré la pénombre, malgré la Lune, il ne reste rien que ces mots qui résonnent... De plus en plus fort !

Quand la journée est trop longue, la nuit est noire, de plus en plus noire. Les mots sont prisonniers de cette nuit, enfermés, tordis, déchirrés...

Quand la journée est trop longue, la nuit est trop courte...

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