Je ne prends pas assez le temps de parler de politique et je suis frustré de ne pas pouvoir trouver d'espace pour exprimer et débattre des idées qui sont nécessaire à mettre en oeuvre pour décoincer notre société.
Cette semaine, la politique est revenue dans l'actualité. Je parle bien de la politique, celle qui gère les affaires publiques pas Nicolas Sarkozy qui fait de la télé.
Deux évènements majeurs à mon sens qui sont relativement mal repris par les médias.
D'une part l'Université d'été de la LCR... Le terme me fait rire... Université d'été... enfin, ça fait parler les médias si on dit juste que l'on se voit pour manger 3 sandwichs, deux bières et parler de ce qu'on veut faire, c'est pas bien différent mais c'est pas "people"...
D'autre part, une nouvelle fête de la Rose des socialistes...
Quels points communs : d'abord je pense que l'on a enfin fait le deuil et l'inventaire des années Mitterand et de son héritage que finalement personne ne sera capable de faire fructifier... Il sera rester seul dans sa démarche sans successeur et reste comme il l'a dit lui même le dernier des grands présidents... et le seul des présidents de Gauche de cette 5ème république qui vit ces derniers instants...
Derniers instants car le gouvernement que l'on voit aujourd'hui propose des choses différentes à la fois de la lettre et de l'esprit de nos institutions et que les idées qui se lèvent de part et d'autres proposent d'autres pistes de travail que celles que nous avons connus. La république a vécu, il faut battir la nouvelle.
C'est d'ailleurs dans cette analyse que les Gauches se retrouvent : il faut construire une alternative, non plus sur des personnes mais sur des systèmes et des idées. Ce qui permettra à cette Gauche ou à ces Gauches de se différencier de la Droite et de sa personnification à l'extrême.
Reste à placer les lignes : doit on avoir deux Gauches ? Doit on avoir une seule Gauche qui fait le grand écart ? Longtemps le programme commun, la Gauche plurielle ont fait ce grand écart. prenons le risque de perdre une fois de plus mais gardons nos valeurs en gardant nos différences... mais apprennons à les mettre sur la table, comme dans beaucoup d'autres pays pour que le jour où nous y serons, nous soyons capable de FAIRE !
Vite c'est le moment !
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