Angoulême 2007 (3) : Une année de transition ou la fin d'une époque ?

Grand évènement de l'année pour nous puisque nous ne l'avions pas fait l'an dernier : le concert de dessin !

C'est vraiment quelque chose à faire. Vous êtes 200 ou plus dans une salle de théatre... Un orchestre, ici 4 musiciens, deux tables d'architectes, un silence avant la séance quasi religieux, et de la vidéo de ce que les Artistes font sur les tables (à dessin s'entend !).

Et là, il suffit de se laisser porter. Devant vous des images prennent vie, une histoire se raconte accompagné par la musique qui illustre ce que l'illustrateur met en place. Le ryhtme, l'attente, la vitesse tout y est !

On voit se construire avec des traits et des attraits différents une histoire complète avec ces défauts et ces elipses, une sorte de création d'un autre ordre. Les dessinateurs sont loin dans la salle et pourtant, on partage plus que dans une banale dédicace où il ne se passe rien... Finalement, c'est beaucoup plus qu'une rencontre, c'est une tranche de dessin, comment le dessin se construit, comment l'histoire se construit, comment les scènes s'enchainent, comment se met en place la rythmique.

La démonstration est faite par là que la bande dessinée est autre chose que de l'art graphique mais que l'on peut en faire un spectacle vivant !

Tout est en place le concert peut commencer !
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L'autre attrait d'Angoulême au delà de ces spectacles unique en leur genre, ce sont les expos au gré des rues mais cette année restera celle de la déception de ce point de vue là. Je ne retiens rien de bien significatif, surtout au regard de ce que d'autres années ont pu mettre en avant.

Une sorte de diette de l'exposition : pas assez de temps, de moyens, dans tous les cas, je trouves que le prix des billets au regard de ces services était définitivement trop cher ! Surtout, quand on voit que pour les autres activités comme le concert ou l'impro... c'est en plus !!

Rue Hergé au départ !
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L'avantage de cette année, ce fut la circulation dans le centre de la ville: fini les embouteillages et les flux de population dans la rue Hergé qui ne permet pas de passer... Sûrement au grand désespoir des commerçants et des autres marchands de la rue mais il est clair que la foule n'aura été de sortie que le Samedi après midi... En outre les populations d'amateurs, de curieux et de professionnels se sont beaucoup moins mélanger que les autres années. Les sites sur lesquels chacuns ont des activités à mener étant très différent, on entend facilement que l'on a séparé les public.

Une partie de la particularité de la manifestation s'est dissout... Dissout dans le nouveau modèle de festival, dans les délocalisations et finalement dans le nouvel Angoulême.

Sans que ce soit un échec, cette modification des comportements si les sites restent distant devrait s'inscrire de plus en plus dans les usages et les habitudes en mettant en avant une relation différente entre les différents acteurs de la bande dessinée. Le coté convivial en moins présent... le communautarisme plus marqué.

Planches...
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Autre réussite de cette édition, le pavillon Découverte. Malgré la présence de Kid Paddle devant l'entrée qui a crée des bouchons assez impressionnant la diversité et les animations et autres rencontres en place dans ce pavillon. Un pavillon qui ne méritait pas le Champ de Mars qui est maintenant vraiment à l'écart du festival où les Halles, le Théatre et la place New York semble les lieux les plus pertinents.

De vrais changements en somme mais quid de la Bulle des Editeurs...

(à suivre)