La suite de la série sur les portails d'entreprise et finalement, la compléxité des solutions des systèmes d'informations.
Hier, les systèmes étaient relativement disjoints et autonomes. L'avantage de cette approche était une certaine autonomie dans la mise en place et dans la gestion des dépendances. Cette gestion des dépendances et maintenant des intéractions est la clé de la mise en place des systèmes.
Dans une première approche, le portail est censé fluidifié ces interfaces et ces interactions pour permettre d'abord aux utilisateurs de disposer d'une navigation plus simple dans le système. Mais avec le temps, les Directions Informatiques ont surtout vu la capacité des systèmes à ce concentrer sur le portail pour assurer la cohérence de leur système : faute !
Pourquoi "faute" ! Simplement parce que le portail techniquement n'est pas un outil simple et autonome, il n'est qu'une composition de contenus et d'outils techniques qui travaillent ensemble pour fournir un service et le maintenir. Cette brique se doit de faciliter les environnements et le passage entre les deux environnements. Mais il apparait que le portail n'est pas le bon facilitateur pour ce type de fonctionnement.
Ainsi, les infrastructures de portail ne sont pas des facilitateurs dans la mise en place de l'infrastructure au contraire, leur défis est de permettre sans outil et sans cette ambition de délivrer une abstraction sur les aspects techniques pour permettre une approche purement utilisateur des contenus et des applications.
Le mode même de travail des grands comptes dans la conception des systèmes d'information qui doit préserver un existant et conserver des choix structurant dans la mise en place des solutions, ne permet pas à l'"écosystème" des portails de prendre sa place dans le système et donc de fournir des drivers et des guides forts pour délivrer sa fonctionnalité.
Au contraire même souvent piloté par l'informatique, ces déployements se révèlent gourmand en ressource et peu structurant au sens des contenus et des applications, d'une part. Et d'autre part sur le plan des outils informatiques, l'échec vient de la capacité des solutions qui n'est pas en ligne avec les ambitions des implémentations qui sont réalisés.
Ainsi, les solutions que l'on voit fleurir dans le grand public sur des business cases relativement simple, se révèlent peut applicable dans le cadre des grands comptes et des entreprises qui disposent de grands systèmes d'informations.
(A suivre)
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