Avec cette campagne électorale, qui a vu la montée du Web 2.0, c'est à dire du Web participatif de la publication "1 vers n" comme on dit dans le monde informatique à la mise en place de débats et de relations "n vers n" au travers de forum, de blogs, et de tant d'autres outils... mais pour une fois ce ne sont pas les outils qui m'intéressent... J'en vois assez au travail ;o)
Ainsi, cette campagne électorale sera celle de la montée en puissance des médias alternatifs d'une part et des médias institutionnels de plus en plus institutionnel de l'autre coté !
Dans un premier temps ces médias alternatifs par leur diversité et par la contribution des internautes, qui finalement ne sont que ces masses et ces foules silencieuses, ces majorités qui ne donnaient pas leur avis jusque là qui se sont exprimés. Nous avons vu une monté des idées du centre et surtout une vrai consolidation des idées des grands partis et la chute des partis extrêmes qui sont surtout des partis de militants et donc des partis qui font au travers des minorités des majorités d'opinion ou tout au moins une majorité de bruit...
Dans cette première phase, nous avons eu une information à deux vitesses, d'une part ces "buzz" en ligne qui très très vite se propage sur les blogs, les sites et par mail. Qui ensuite prennent une importance ou une valeur qui est lié aux commentaires et aux dscussions des uns et des autres. Ainsi, une information vérifié et valable va rapidement devenir consistante par la contribution de la communauté hors de tout parti ou conviction. De la même façon, une idiotie ou une information qui n'est là que pour nuire, ne suurvivra pas à l'assaut communautaire, au contraire elle se retournera rapidement contre celui qui en est la source.
Ainsi sur les bases de ces débats, de ces initiatives nous avons vu une vrai campagne prendre forme à la fois sur les idées et les projets de société. Sur le fond et sur la forme de la discussion et de la mise en oeuvre. Dans cette période, les médias presse, radio & télé, ont eu beaucoup de mal à suivre et à mettre en valeur la qualité des échanges sur le réseau. De nombreux raccourcis ont tenté de façon approximative de rendre l'effervescence de ce que la toile à découvert.
Rapidement, une scission se fait entre ceux qui sont en ligne et ceux qui n'y sont pas... et surtout le discours de ces médias le met en valeur. On trouve ainsi une partie des électeurs qui construit un projet et débat sur des idées, participe, oppose et essaye des alternatives. Et de l'autres des consommateurs de la version synthétique de ces débats de fond.
Rapidement, notre "cher" président a bien compris l'intérêt du modèle et la compléxité pour les médias de l'intégré. Mais ne reculant devant aucun sacrifice, il leur a proposé de les aider en mettant en place la politique 2.0 !
Cette politique va plus vite que les gens qui tapent sur les claviers sur internet et permet de ne pas rentrer dans le débat de fond... car il n'y a plus de fond mais de la communication.
Bien sur je ne connais rien c'est pour cela que je suis sur internet et que personne ne lit (à si toi... désolé ;o))... En effet, en politique 2.0, il faut :
- un jour une idée,
- une idée, un message,
- un message, une action,
- une action, une conférence de presse,
- et surtout que la conférence de presse passée on ne reparle jamais du sujet pour savoir si c'était une bonne idée ou non, si c'était intéressant ou pas de mettre en place ces choses là.
Finalement, c'est la dictature de l'instant et de la communication au dépourvu de celui de la réflexion et des projets de société. J'agis, je réagis et c'est fait.
Comme dises les enfants : "C'est celui qui dit, qui est ... "
Nous n'avaons pas les moyens en ce début de quinquennat de quelque opposition que ce soit car le temps de prendre une position et de proposer une altrnative, trois sujets sont déjà passé sur le grill de l'actualité et personne ne se fera écho de quelqu'un qui a déjà deux jours de retard...
Nous avons vu naitre la politique 2.0. Au lieu de convaincre, je cours et je fais des photos. Au lieu de débattre et de mettre en place des projets de société, je découpe les problèmes et je réponds à des questions simples sans jamais prendre de recul sur la situation ou sur la globalité... C'est plus simple et plus directe...
Et les journalistes et les médias ont pris, accepté comme si ineluctable la seulle solution passé par la prise en compte de ce relais...
Voilà, nous y sommes !
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