01 mai, 2006

1er Mai 2006 : Première manifestation, parce qu'il faut bien commencer les luttes !

Il était une fois un Papa militant, ce Papa avait un principe : même si son action n'était pas la plus visbile au quotidien ou si parfois, le temps ou d'autres préoccupations prennait ce temps de militantisme, il fallait se retrouver dans la rue, avec les autres pour se rappeler d'où l'on vient et pourquoi il est nécessaire de se battre.

Ces notions, elles ne sont pas simples à transmettre si ce n'est en les vivant, en les montrant, en traçant un chemin pour éveiller les consciences. Alors depuis une dizaine d'année, ce Papa prenait son vélo pour aller le 1er mai passé une matinée dans les rues de Toulouse. Un brin de muguet dans les mains... le muguet du Parti.

Bien sûr il en a raté quelques fois, il en a regretté une fois en 2002... mais c'est déjà l'histoire. Et ce sont ces histoires et cette Histoire qui permet de construire son histoire.

Alors ce Papa est devenu Papa et le bébé a vécu un 1er mai. Son premier 1er mai... et il est venu avec Papa dans la rue. Pour voir, sûrement pas pour comprendre encore. Mais pour toucher ce que c'est que ce mouvement. Pour juger les choses il est nécessaire de les avoir vécu et compris. Il a vécu reste à comprendre...

l'international

Debout les damnés de la terre !
Debout les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C'est l'éruption de la fin.
Du passé, faisons table rase,
Foule esclave debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !

Refrain
C'est la lutte finale,
Groupons-nous, et demain
L'Internationale,
Sera le genre humain.
C'est la lutte finale,
Groupons-nous, et demain
L'Internationale,
Sera le genre humain.

Il n'est pas de sauveurs suprêmes,
Ni dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l'esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !
(Au refrain)

L'État comprime et la loi triche,
L'impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s'impose au riche,
Le droit du pauvre est un mot creux :
C'est assez languir en tutelle,
L'Égalité veut d'autres lois :
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
Égaux, pas de devoirs sans droits ! »
(Au refrain)

Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande,
Ce qu'il a créé s'est fondu,
En décrétant qu'on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.
(Au refrain)

Les rois nous saoulaient de fumée,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l'air et rompons les rangs !
S'ils s'obstinent ces cannibales,
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux !
(Au refrain)

Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n'appartient qu'aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours !
(Au refrain)

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